La maîtresse de Luca da Silva - Un homme à conquérir by Duncan

La maîtresse de Luca da Silva - Un homme à conquérir by Duncan

Auteur:Duncan
La langue: fra
Format: epub
Éditeur: Harlequin


***

Marc regarda Libby Sheridan sortir rageusement de la voiture, et un petit sourire erra sur ses lèvres.

Il répugnait à l’admettre, mais il y avait quelque chose dans la personnalité de cette femme qui forçait son admiration. Pourquoi avait–il éprouvé le besoin de la consoler ? s’étonna-t–il. Comment expliquer cet élan qui le poussait vers cette femme ? Sans pouvoir expliquer pourquoi, il avait eu soudain envie de la prendre dans ses bras, de la serrer contre son cœur… ce qui était absurde ! Cette femme n’était qu’une comédienne, et seul l’argent l’intéressait. L’homme d’affaires réaliste qu’il était ne se laissait pas abuser par son petit jeu, mais elle l’intriguait.

Libby comptait visiblement récupérer ses bagages et le planter là, mais le coffre lui causait quelques problèmes.

Il la rejoignit à l’arrière de la voiture avec un petit sourire narquois.

– Je vous aide ?

Impassible, elle se contenta d’attendre qu’il sorte son sac de voyage du coffre.

– Merci, dit–elle d’un ton sec quand ce fut fait.

Mais, lorsqu’elle voulut prendre le sac, il ne le lui donna pas.

– Je vais vous le porter.

– Non, ce n’est pas la peine…

– Si, si, j’y tiens, assena-t–il. J’ai promis à votre père de m’occuper de vous. Donc je ne peux pas vous laisser comme ça.

– Oh, marmonna Libby, je ne vous en voudrais pas.

Mais Marc n’entendit pas, il filait déjà vers l’hôtel.

Elle le rejoignit à la réception.

– C’est bon, je me débrouillerai, maintenant !

Marc ne releva pas et agita la cloche qui se trouvait sur le comptoir.

Elle se résigna à attendre sans broncher que quelqu’un arrive. A quoi bon lui redemander de partir ? Il n’en faisait qu’à sa guise. Pour tromper son exaspération, elle promena les yeux autour du hall. Il y avait un petit salon à l’opposé du comptoir de réception. Le lieu était un peu sombre mais très coquet, et la décoration de style provençal apportait une note à la fois simple et chaleureuse.

– Ce n’est pas si mal, fit Marc quand elle reposa les yeux sur lui.

– Je le savais, figurez-vous, je n’en suis pas surprise.

En fait, elle avait réservé là un peu au hasard, en espérant simplement n’être pas déçue par son choix.

Un homme sortit d’une pièce à l’arrière et Marc lui adressa la parole dans un français parfait.

Cela déconcerta quelque peu Libby. Elle ne s’attendait pas à ce qu’un coach américain eût une telle aisance dans cette langue. Qui plus est, le français avait une résonance si sexy dans sa bouche qu’elle l’aurait écouté pendant des heures…

– Vous avez la chambre 411. C’est au quatrième étage. Voulez-vous que je vous accompagne ?

– Non, certainement pas, répondit–elle, se ressaisissant.

– Bien. Dans ce cas, à ce soir, Libby, conclut nonchalamment Marc. Disons, vers 19 heures ?

– Pardon ?

– Nous dînons ensemble. Vous aviez oublié ?

Elle fit mine de réfléchir.

– Eh bien, dans le flot de vos insultes, ça m’avait échappé, en effet.

– Moi, je vous ai insultée ? Je dirais plutôt que nous nous sommes jaugés l’un l’autre.

– Je vous ai jaugé, effectivement. Jaugé et jugé.



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